IMMIGRAZIONE, vertici internazionali. Global Compact al Cairo: il Marocco presiede la sessione plenaria

Nella capitale egiziana in discussione la seconda revisione regionale della convenzione delle Nazioni Unite nota come Global Compact per migrazioni sicure, ordinate e regolari, conosciuta anche come «Patto di Marrakech». I lavori, ai quali partecipano i rappresentanti di Stati arabi, organizzazioni internazionali, istituzioni e organizzazioni non governative, si concluderanno nella giornata di oggi

Il Cairo, 4 luglio 2024 – Il Marocco ha presieduto la sessione plenaria sulla garanzia del diritto di accesso dei migranti ai servizi di base, nel quadro della seconda revisione regionale della convenzione delle Nazioni Unite nota come Global Compact per migrazioni sicure, ordinate e regolari conosciuta anche come «Patto di Marrakech». All’attuale sessione, che ha luogo al Cairo da ieri (3 luglio) e che si concluderà nella giornata di oggi, partecipano i rappresentanti di Stati arabi, organizzazioni internazionali, istituzioni e organizzazioni non governative (ong) interessate alle questioni relative ai flussi migratori.

GARANTIRE UNA EFFETTIVA ATTUAZIONE DEL GLOBAL COMPACT

In questa sede, Ismail Chekkouri, rappresentante del Marocco e presidente della plenaria, ha sottolineato l’importanza di una «effettiva attuazione dell’Obiettivo 15 del Global Compact», che consiste appunto nel lavorare al fine di garantire il diritto di soggiorno dei migranti e e il loro accesso ai servizi di base. Egli ha altresì precisato come le sfide e le crisi che la regione araba deve affrontare non abbiano impedito a questi paesi, in particolare proprio al Regno nordafricano che attualmente preside la plenaria, «di conseguire progressi, attuando programmi e sviluppando buone pratiche in grado di consentire ai migranti l’accesso a servizi essenziali quali sanità, istruzione e formazione professionale».

NECESSARI SFORZI CONGIUNTI

In conclusione del suo intervento, Chakouri ha chiesto sforzi congiunti per implementare il contributo positivo apportato dagli immigrati al conseguimento degli obiettivi di sviluppo sostenibile 2030 posti dalle Nazioni Unite, oltreché al contrasto del fenomeno, purtroppo in fase incrementale, dell’odio, del razzismo e della discriminazione.

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Deuxième examen régional du Pacte Mondial pour les migrations : le Maroc préside au Caire une session plénière

4 juillet, 2024, Le Caire (MAP) – Le Maroc a présidé, mercredi, une session plénière autour de la garantie du droit d’accès des migrants aux services de base, dans le cadre du deuxième examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières- Pacte de Marrakech – qui se tient au Caire les 03 et 04 juillet. La session plénière a été marquée par la présence des représentants des gouvernements arabes, des organisations internationales, des institutions et des ONG concernées par les questions de la migration.

S’exprimant à cette occasion, le Directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Ismail Chekkouri a souligné l’importance de la mise en œuvre effective de l’objectif 15 du Pacte mondial, qui consiste à œuvrer à garantir le droit d’accès des migrants aux services de base. Les défis et les crises que connait la région arabe n’ont pas empêché ces pays et notamment le Maroc de réaliser des avancées, de mettre en œuvre des programmes et de développer de bonnes pratiques à même de permettre aux migrants d’accéder aux services de base, tels la santé, l’éducation et la formation professionnelle, a-t-il relevé.

Intervenant à une session de haut niveau sur les parcours de la migration régulière, M. Chekkouri a mis en avant l’intérêt capital qu’accorde le Royaume du Maroc à la mise en œuvre des objectifs nobles et pragmatiques du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, conformément aux Hautes orientations contenues dans le message royal adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte tenue à Marrakech en décembre 2018, et dans lequel le Souverain avait souligné que “le Pacte Mondial n’est pas une fin en soi. Il ne fait sens que par sa mise en œuvre effective”.

Dans ce sens, il a rappelé l’approche du Maroc qui accorde la primauté aux principes du dialogue, de la coopération et de la solidarité avec ses partenaires et vise à consacrer les principes d’une gouvernance régionale et internationale bénéfique à toutes les parties, sur la base d’une convention avec des engagements clairs. A cet égard, il a appelé à conjuguer les efforts pour mettre en avant la contribution positive des migrants à la réalisation des objectifs du développement durable 2030 des Nations Unies et à la lutte contre la montée de la haine, du racisme et de la discrimination ciblant cette catégorie.

Le deuxième examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières est organisé à l’initiative de la Ligue arabe, la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA) et du réseau des Nations Unies sur les migrations.

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