Parigi, 1 luglio 2024, a cura di Louis Auge – A ventiquattro ore dai risultati delle elezioni legislative in Francia e ad una settimana dai ballottaggi, nelle circoscrizioni elettorali dei francesi residenti all’estero emergono seri dubbi riguardo alle modalità di voto e allo scrutinio. I francesi all’estero possono votare per le elezioni legislative sia online che di persona presso consolati e ambasciate, un’opportunità che dovrebbe aumentare la partecipazione. Tuttavia, la scorsa notte sono emerse diverse anomalie che mettono in discussione la trasparenza e l’affidabilità dell’intero processo elettorale nelle circoscrizioni estere.
Le situazioni più paradossali si sono verificate nella VIII Circoscrizione, che include Italia, Grecia, Israele, Turchia, Malta e Cipro. In questa circoscrizione, alcuni candidati hanno ottenuto un numero talmente basso di voti (una candidata appena 15) da risultare matematicamente impossibile su un collegio così ampio. Con quasi 150.000 aventi diritto e 33.000 voti validi registrati, è inverosimile che i candidati possano aver ricevuto solo poche decine o centinaia di voti, considerando anche parenti e amici.
Diversi candidati, non appartenenti ai partiti maggioritari, che hanno condotto campagne elettorali significative coinvolgendo centinaia di persone in eventi pubblici, come dimostrano i loro profili social, hanno ottenuto pochissimi voti. Nei commenti ai post sui social, molti elettori parlano di “voto truffa” o di “brogli elettorali”, non credendo ai risultati. I risultati appaiono incoerenti e in totale contrasto con l’interesse manifestato dagli elettori. Anche l’invio di materiale informativo via email, che solitamente genera un minimo di consenso, ha avuto un impatto quasi inesistente sui voti scrutinati.
Ancora più allarmante è un sondaggio Ipsos per Le Parisien e Radio France del 27 giugno scorso, condotto su un campione di 2.000 elettori, che attribuiva al deputato uscente Meyer Habib il 31%, all’imprenditore Philippe Hababou Solomon il 30%, alla macroniana Caroline Yadan il 16%, all’indipendente David Bizet l’11% e agli altri candidati insieme il 12%. Un sondaggio simile dell’emittente israeliana i24 riportava risultati analoghi. Tuttavia, i risultati reali hanno visto Habib al 35%, Yadan al 24%, la candidata del Fronte popolare di sinistra Yaël Lerer al 23%, Guillaume Bensoussan di Reconquête al 6%, e tutti gli altri sotto il 5%, inclusi candidati a cui i sondaggi attribuivano percentuali importanti.
Un’ulteriore criticità riguarda Meyer Habib, il candidato arrivato in testa al primo turno, noto per la sua vicinanza al Primo ministro israeliano Netanyahu, attualmente al minimo storico di consenso. Nonostante ciò, Habib ha ottenuto un numero sorprendentemente alto di voti, incrementando notevolmente il suo consenso rispetto all’ultima consultazione in tutta la circoscrizione, compresa l’Italia, dove la presenza di francesi ebrei, suo principale target elettorale, è minima. Questo dato contrasta con la campagna elettorale che Habib ha condotto quasi esclusivamente in Israele.
Questi sono alcuni degli aspetti che sollevano interrogativi sulla regolarità del voto. Vi sono anche perplessità sull’efficacia delle comunicazioni e sulle effettive possibilità di partecipazione degli elettori. L’affluenza è rimasta estremamente bassa, solo il 22%, e molti elettori hanno riscontrato notevoli difficoltà nel votare a causa di problemi tecnici, mancanza di informazioni chiare e procedure complesse.
L’affidabilità del voto elettronico, in particolare, rappresenta una preoccupazione primaria. Chi controlla il sistema? Come avviene lo scrutinio? Come si garantisce che il sistema non venga manomesso? La mancanza di trasparenza e di garanzie in questo ambito mina la fiducia degli elettori nel processo elettorale.
Per dovere di trasparenza, auspichiamo che le autorità francesi avvino un’indagine approfondita per fare luce su queste anomalie e per garantire che il ballottaggio tra Habib e Yadan di domenica 7 luglio si svolga in modo trasparente, certificato e corretto.
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FRANCE, elections françaises à l’étranger: fraudes possibles et incertitudes sur la transparence du vote, y compris en Italie et en Israël
Paris, le 1er juillet 2024, édité par Louis Auge – À un jour des résultats des élections législatives en France et à une semaine du second tour, des questions se posent dans les circonscriptions des Français de l’étranger qui suscitent de vives inquiétudes quant à la manière dont s’effectue le vote et comment ils sont comptabilisés. Nous savons que les Français à l’étranger peuvent voter aux élections législatives, soit en mode électronique, soit en présence dans les Consulats et Ambassades. Certes une occasion de voir augmenter la participation, mais qui hier soir a donné lieu à plusieurs anomalies qui jettent le doute sur la transparence et la fiabilité de l’ensemble du processus électoral pour les circonscriptions étrangères.
Les situations plus paradoxales ont été constatées en ce qui concerne la huitième circonscription qui comprend l’Italie, la Grèce, Israël, la Turquie, Malte et Chypre où il y a des candidats qui ont obtenu un nombre de voix si négligeable (un candidat uniquement 15), mathématiquement impossible, sur une circonscription aussi grande, dans laquelle sur près de 150.000 électeurs éligibles, 33.000 votes valides ont été enregistrés, Même en tenant compte de la famille et des amis, il est peu probable que les candidats aient pu obtenir quelques dizaines ou quelques centaines de voix.
Plusieurs candidats, déployés en dehors des partis majoritaires, qui ont mené des campagnes électorales importantes, impliquant des centaines de personnes même dans des événements publics, comme on peut le constater en regardant leurs profils sociaux, ont obtenu très peu de voix. Dans les commentaires des messages sur les réseaux sociaux, de nombreux électeurs protestent en parlant de « fraude électorale » ne croyant pas aux résultats. En fait, ces résultats sont incohérents et en totale contradiction avec l’intérêt manifesté par les électeurs.
Même l’envoi de matériel d’information par courrier électronique, qui produit statistiquement un consensus minimal, a eu un impact presque inexistant par rapport aux votes comptés. Un sondage Ipsos pour Le Parisien et Radio France le 27 juin, réalisé sur un échantillon de 2.000 électeurs, a donné 31% au député sortant Meyer Habib, 30% à l’entrepreneur et outsider Philippe Hababou Solomon, 16% à Caroline Yadan candidate de Macron, 11% à l’indépendant David Bizet et 12% à tous les autres candidats. De même, une enquête du radiodiffuseur israélien i24 a rapporté. Alors que les résultats réels placent Habib à 35%, Yadan à 24%, la candidate de gauche du Front populaire Yaël Lerer à 23%, Guillaume Bensoussan de Reconquête à 6% et tous les autres en dessous de 5%, même les candidats qui ont reçu des pourcentages importants dans les sondages.
Une autre question cruciale concernerait le candidat arrivé en tête au premier tour: Meyer Habib. Ce dernier est, en fait, connu pour avoir toujours été proche du Premier ministre israélien Netanyahu, actuellement au plus bas dans le consensus. Malgré cela, Habib semble avoir obtenu un nombre étonnamment élevé de voix, augmentant considérablement ses voix par rapport à la dernière consultation électorale dans toute la circonscription (y compris en Italie où la présence des Juifs français, à qui il s’adresse, est infime). Ceci est en contradiction avec la campagne de Habib presque exclusivement en Israël.
Ce sont là quelques-uns des aspects qui soulèvent des questions sur la régularité du vote, mais il y a aussi des doutes sur l’efficacité des communications et les chances réelles de participation des électeurs. Le taux de participation est resté extrêmement faible, à seulement 22%, et de nombreux électeurs ont eu beaucoup de mal à voter. Des problèmes techniques, un manque d’informations clair et des procédures complexes ont contribué à rendre le vote inaccessible.
La fiabilité du vote électronique, en particulier, est une préoccupation majeure dans toute consultation. Qui le contrôle? Comment le bulletin de vote est-il compté? Comment s’assurer que le système n’est pas altéré? Le manque de transparence et de garanties dans ce domaine sape la confiance des électeurs dans le processus électoral.
Dans un souci de transparence, nous espérons que les autorités françaises feront une enquête approfondie pour faire toute lumière sur ces anomalies et s’assurer immédiatement, dès le second tour entre Habib et Yadan le dimanche 7 juillet, que les élections se déroulent de manière transparente, certifiée et équitable.
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FRANCE, French Elections Abroad: Possible Fraud and Uncertainties on Voting Transparency
Paris, July 1, 2024, edited by Louis Auge – The day after the results of the legislative elections in France and a week before the run-offs, questions are being raised in the constituencies of French people living abroad that raise serious concerns about voting methods and counting. As is well known, French people living abroad can vote in legislative elections, either electronically or in person at consulates and embassies. Certainly, an opportunity to increase participation, but which yesterday night gave rise to several anomalies that cast doubt on the transparency and reliability of the entire electoral process for foreign constituencies.
The most paradoxical situations were found with regard to the eighth constituency which includes Italy, Greece, Israel, Turkey, Malta and Cyprus where there are candidates who have taken such a negligible number of votes (one candidate just 15) that they are mathematically impossible on such a large constituency, in which out of almost 150 thousand eligible voters, 33 thousand valid votes were registered, Even considering relatives and friends, it is unlikely that the candidates could have taken a few dozen or a few hundred votes.
Several candidates, deployed outside the majority parties, who conducted significant electoral campaigns, involving hundreds of people even in public events, as can be seen even just by looking at their social profiles, obtained very few votes. In the comments to the posts on social media, many voters protest by talking about “vote fraud” or “electoral fraud”, not believing the results. In fact, these results are inconsistent and in total contrast to the interest shown by the voters.
Even the sending of information material by email, which statistically produces a minimum consensus, had an almost non-existent impact compared to the votes counted. An Ipsos poll for Le Parisien and Radio France on June 27, carried out on a sample of 2,000 voters, gave outgoing MP Meyer Habib 31 per cent, entrepreneur and outsider Philippe Hababou Solomon 30 percent, Macron’s Caroline Yadan 16 per cent, independent David Bizet 11 percent, and all the other candidates together 12 per cent. Similarly, a survey by the Israeli broadcaster i24 reported. While the real results put Habib at 35 per cent, Yadan at 24 percent, the left-wing Popular Front candidate Yaël Lerer at 23 percent, Guillaume Bensoussan of Reconquête at 6 percent and all the others below 5 percent, even the candidates who were given significant percentages in the polls.
A further critical issue would concern the candidate who came out on top in the first round: Meyer Habib. The latter is, in fact, known to have always been close to Israeli Prime Minister Netanyahu, currently at an all-time low in consensus. Despite this, Habib seems to have obtained a surprisingly high number of votes, significantly increasing the votes compared to the last consultation throughout the constituency (including Italy where the presence of French Jews, to whom he is addressing, is minimal). This is in contradiction with Habib’s campaign almost exclusively in Israel.
These are some of the aspects that raise questions about the regularity of the vote, but there are also doubts about the effectiveness of the communications and the actual chances of voter participation. Turnout remained extremely low, at just 22 percent, and many voters found it very difficult to vote. Technical problems, lack of clear information and complex procedures have contributed to making voting inaccessible.
The reliability of e-voting, in particular, is a primary concern in any consultation. Who controls it? How is the ballot counted? How do you ensure that the system is not tampered with? The lack of transparency and safeguards in this area undermines voters’ confidence in the electoral process.
For the sake of transparency, we hope that the French authorities will launch a thorough investigation to shed light on these anomalies and to ensure immediately, already at the run-off between Habib and Yadan on Sunday 7 July, that the elections are conducted in a transparent, certified and fair manner.