di Gérard Beogo, giornalista – La cooperazione bilaterale tra Burkina e Italia nella sua forma attuale risale a circa vent’anni fa, afferma Domenico Bruzzone della Cooperazione italiana allo sviluppo. Una cooperazione in diversi settori, tra i quali sanità, previdenza sociale, sviluppo rurale e sicurezza alimentare. Molti i progetti realizzati negli ultimi tempi.
In diversi settori sono stati registrati miglioramenti che hanno inciso positivamente sulle condizioni di vita della popolazione africana, come nel campo dell’istruzione per l’infanzia, dove è stata perseguita una strategia nelle regioni centro-occidentali del Paese, mente nel Sudovest viene sviluppato un progetto per combattere la malnutrizione.
Il progetto “BRAVO!” mira a garantire a migliaia di «bambini invisibili» in Burkina Faso una registrazione presso lo stato civile .
In campo sanitario sono state formate decine di ricercatori grazie al sostegno delle università italiane, che in seguito hanno iniziato a lavorare negli ospedali del paese, in particolare il CMA Sector 30, l’HOSCO di Ouagadougou e il CMA di Nanoro. Diverse organizzazioni non governative hanno inoltre contribuito al miglioramento delle condizioni di vita delle giovani madri e a quelle di nutrizione, dell’agricoltura e dell’ambiente, nelle regioni centro-orientali, centro-occidentali e nel Sahel, oltreché nei grandi centri urbani.
Anche nelle aree rurale l’Italia ha sostenuto il Burkina Faso, portandolo a conseguire risultati importanti.
Bruzzone ha poi aggiunto che «la Cooperazione italiana ha contribuito alla realizzazione del quinto censimento ed è anche interessata a formare le competenze degli artigiani nella regione di Hauts Bassins, in collaborazione con il Ministero dell’Industria e dell’Artigianato». Come il progetto di sostegno allo sviluppo sostenibile dell’apicoltura per conto del Ministero delle Risorse animali e della Pesca, che viene sostenuto dalla Cooperazione italiana.
Altri progetti sono attualmente in fase di start-up.
Reagendo alla situazione dei connazionali Burkinabè che vivono in Italia, il diplomatico italiano Andrea Romussi, ha altresì affermato che «il numero di burkinabè che vivono nel suo paese è stimato in oltre 50.000 persone, dunque una comunità ben organizzata». Egli sostiene inoltre la necessità di sviluppare competenze per i giovani, poiché ciò contribuirà a ridurre il tasso di emigrazione.
Al riguardo va ricordato che Roma ha appena rivisto la sua cooperazione a sostegno di Ouagadougou nei settori della sicurezza e umanitario.
AFRIQUE, diplomatie: L’Italie est un partenaire privilégié du Burkina Faso
Gérard Beogo – La coopération bilatérale entre l’Italie et le Burkina est ancienne. L’année 2019 a connu l’ouverture d’une nouvelle ambassade de l’Italie au Burkina Faso. Andrea Romussi est le tout premier ambassadeur. Avec lui, nous avons discuté de la politique italienne au Burkina dans le domaine des migrations et du développement. En plus du domaine politique et diplomatique, le responsable de la coopération italienne pour le développement nous parle des grandes réalisations de son pays au Burkina.
La coopération bilatérale entre le Burkina et l’Italie dans sa forme actuelle date d’une vingtaine d’années aux dire de Domenico Bruzzone, directeur du bureau de l’agence italienne pour la coopération au développement. Une coopération qui s’inscrit dans plusieurs domaines d’intervention notamment la santé, le bien-être social, le développement rural et la sécurité alimentaire.
De nombreux projets riches et variés ont été réalisés ces derniers temps.
Plusieurs secteurs ont vu leurs conditions de vie améliorés. Dans le domaine de l’éducation, une stratégie pour une croissance des enfants a été développés au Centre-ouest. Au Sud-Ouest un projet de lutte contre la malnutrition a permis de réduire le phénomène.
Le projet BRAVO!, qui entend assurer à des centaines de milliers de mineurs africains la pratique de l’inscription des systèmes d’état civil subsahariens a permis d’enregistrer plusieurs enfants invisibles au Burkina Faso dans les actes d’état civil .
Dans le domaine sanitaire, la lutte contre le palu a vu des dizaines de chercheurs se former avec l’aide du réseau universitaire italien, d’autant que le système des hôpitaux du Burkina Faso (notamment le CMA Secteur 30 et l’HOSCO de Ouagadougou, et le CMA de Nanoro) se renforcer. Plusieurs Organisations non-gouvernementales ont amélioré les conditions de vie des Communautés dans les domaines de la santé et nutrition de la mère de l’enfant au centre Ouest, de l’agriculture et l’environnement dans le centre-est et le sahel, et dans les villes. Dans les domaines du développement rural, l’Italie a soutenu le Burkina avec des importants résultats.
Domenico Bruzzone ajouter que la Coopération Italienne a contribué à la mise en œuvre du cinquième recensement. Elle s’intéresse aussi à la formation des compétences des artisans dans la région des hauts bassins en partenariat avec le Ministère de l’Industrie et l’Artisanat. Le projet d’appui au développement durable de l’apiculture pour le compte du Ministère des Ressources animales et halieutiques est un projet soutenu par la coopération italienne, ajoute M. Bruzzone.
Pour ne citer que celle-ci, d’autres projets sont en phase de démarrage.
Réagissant sur la situation des compatriotes burkinabè vivant en Italie, le diplomate Italien Romussi, affirme que le nombre de burkinabè vivant dans son pays est estimé à plus de 50 000 résidents. Une communauté bien organisée aux dires du diplomate.
Il soutient par ailleurs qu’il faut développer des compétences pour la jeunesse, car cela va contribuer à réduire le taux de migration.
Rappelons que l’Italie vient de revoir sa coopération pour soutenir le Burkina dans le domaine sécuritaire et humanitaire.